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Ukraine – Ciblage des communistes grecs sur une « liste noire » sur l’Internet!

Le 29/4/22, le journal « Rizospastis », Organe du CC du KKE, présente le ciblage inacceptable et dangereux des communistes grecs, encouragé par l'État ukrainien. Les noms et les informations personnellesde trois cadres du Parti, GiorgosLambroulis, député et vice-président du Parlement, SotirisZarianopoulos, ancien député européen, et GiorgosMagganas, cadre du KKE, sont affichés sur une « liste noire » sur l’Internet, qui prétend mettre en évidence les informations personnelles des « ennemis de l'Ukraine » et des collaborateurs des « organisations terroristes », des« mercenaires », etc. !

Il existe notamment un site Internet appelé « myrotvorets.center », qui publie les données personnelles de milliers de personnes (nom, photo, adresse, téléphone, e-mail !) qui ont été identifiées soit par l'État ukrainien, soit par la administrateurs comme « ennemis de l'Ukraine », collaborateurs des « organisations terroristes » etc.

Ce site était officiellement sous les « auspices » des ministères du gouvernement ukrainien, alors qu'il s'agit d'une base de données qui est encore utilisée aujourd'hui par les autorités judiciaires et policières d'Ukraine, afin de poursuivre des individus.

En effet, il y a quelques années, des personnes qui figuraient sur cette liste ont été victimes d'actes meurtriers, alors qu'un certain nombre de plaintes ont été déposées au sujet de menaces reçues par des personnes qui figurent sur la liste...

L'affaire commence avec le gouvernement ukrainien lui-même, qui a qualifié les trois communistes grecs de « personnes indésirables » parce qu'ils étaient auparavant en Ukraine pour exprimer leur solidarité avec le peuple ukrainien et les communistes qui y sont persécutés. Par décret présidentiel de septembre 2015, ils font partie des 388 personnes physiques et des 105 personnes morales auxquelles le gouvernement ukrainien a imposé des sanctions, pour des actions alléguéescontre l'Ukraine.

Les autorités ukrainiennes, par cette décision, accusent les cadres du KKE d'accusations graves et inexistantes, comme - entre autres - de soutien au « terrorisme » et d'actions contre « les intérêts nationaux et l'intégrité territoriale » de l'Ukraine!

Il convient de noter que cela se passe en Ukraine, où le Parti communiste a été interdit, les communistes et autres militants sont persécutés, et un exemple récent est l'arrestation et l'emprisonnement injustifiées duSecrétaire et d'autres cadres de la Jeunesse communiste d'Ukraine. Dans le même temps, récemment, le gouvernement ukrainien a interdit 11 autres partis d'opposition.

« Rizospastis » pose les questions suivantes au gouvernement grec :Est-il au courant de ce ciblage flagrant des cadres du KKE ? Que dit-il et que compte-t-il faire à ce sujet ?

 

03.05.2022